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La concertation menée par le trio Archambault – Gille – Combrexelle a repris depuis le 2 octobre : un calendrier de travail y a été acté pour le mois d'octobre.

Nous devons nous organiser pour faire prendre en compte nos propositions pour une autre réforme de l'assurance chômage.

Dans le même temps, le gouvernement ne cesse d'attaquer la protection sociale : Manuel Valls, suivi par Jean-Marie Le Guen et Emmanuel Macron, ont remis en cause les droits, déjà maigres et insuffisants, des privés d'emploi. Pourtant près de 6 sur 10 ne sont déjà pas indemnisés, et l'ANI du 22 mars a consacré une baisse des allocations de l'ordre de 10% en moyenne.

Le rouleau compresseur libéral, pour satisfaire la Commission européenne, ne cesse de préparer l'opinion à stigmatiser les chômeurs.

En parallèle, le 16 octobre commence l'examen du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) qui prévoit une révision à la baisse des prestations. La Cgt appelle à une journée d'action.

Consulter la carte des initiatives recensées pour cette journée de mobilisation
 

  La convention d’assurance-chômage est entrée en vigueur depuis le 1er juillet abaissant les droits de tous les demandeurs d’emploi : travailleurs précaires, intérimaires, intermittents du spectacle, salariés licenciés pénalisés sur leurs indemnités de départ ou obtenues aux prud’hommes. Une deuxième vague de mesures est intervenue au 1er octobre.

Par ailleurs, nous nous inscrivons pleinement dans l’action pour l’amélioration de la protection sociale avec la journée d’actions du 16 octobre à l’appel de la Cgt. 
Nous défendons la sécurité sociale, propriété de tous les assurés sociaux, alors que s’ouvrira la discussion au Parlement sur son financement et alors que le gouvernement veut encore économiser sur les droits.

Emploi, assurance chômage, protection sociale : nous voulons une autre politique pour les salariés, les privés d’emploi, les auteurs !

C’est pourquoi, la Fédération du Spectacle Cgt dépose un préavis de grève le jeudi 16 octobre de 0H00 à minuit afin de couvrir l’ensemble des salariés.

 

Le jeudi 2 octobre vient de se tenir une nouvelle réunion de concertation, première séance plénière après celles du mois de juillet.

Nous avons à nouveau déploré le temps perdu : les sujets abordés aujourd’hui auraient dû l’être fin juillet.

Nous avons enfin un calendrier de travail avec des séances plénières :

- le 16 octobre, pour aborder toutes les questions liées aux conditions d’emploi (CDD-U, licences et autres labels …) ;

- le 30 octobre : architecture du régime.

Un groupe de travail prolongeant ceux, très frustrants du 18 septembre, se réunira le 23 octobre pour obtenir des réponses sur les questions de sécurité sociale d’une part (maternité, maladie, retraite…) et d’autre part de gestion de Pôle Emploi (Pôle Emploi services / GUSO).

En parallèle, les chiffrages des différentes propositions seront faits par les experts. Nous serons particulièrement vigilants à empêcher l’Unedic de manipuler les estimations en introduisant des « effets de comportement » au doigt mouillé, sans aucune base scientifique, pour torpiller toute avancée.

En résumé, la réunion a été houleuse car nous exigeons des réponses à toutes les questions que nous posons depuis des années et en particulier depuis le mois de juillet dans la concertation.

Cela n’enlève rien au caractère scandaleux de la convention Unedic 2014 dont les droits de tous les chômeurs sont revus drastiquement à la baisse, comme l’ont rappelé les manifestants en sortant du salon « Paris pour l’emploi » le ministre qui a agréé le texte, F. Rebsamen.

Plus que jamais la lutte continue, à Paris comme dans toutes les régions, pour appuyer nos propositions, pour de nouveaux droits dans les annexes 8 et 10 comme pour tous les privés d’emploi !

 

Les signataires de la convention se félicitent des économies pour 2015 de 830 millions que va faire l’Unedic, en omettant de rappeler qu’elles signifient des baisses de droit immédiates en moyenne de 3 jours chaque mois, depuis le 1er juillet, pour 440 000 chômeurs, avec un taux d’indemnisation abaissé. Les "droits nouveaux" qu’auraient dû constituer les droits rechargeables, avec une autre formule de décompte, vont se traduire par une course aux petits boulots. De plus, s’ils commencent à être cumulés au 1er octobre, leurs effets positifs pour les demandeurs d’emploi n’interviendront pleinement qu’en 2018, selon les propres calculs de l’Unedic pour satisfaire M. Gattaz.

Contrairement à la communication savamment orchestrée sur le "bon déploiement de la convention", les agents de Pôle Emploi, de la CGT mais aussi de FO ou de la CFDT dénoncent la faiblesse des formations sur les nouvelles règles. De plus, seulement deux des neufs circulaires sont écrites ! On attend ainsi celle relative... à l’indemnisation, qui s’applique pourtant depuis le 1er juillet.

Le manque de formation pour les agents est criant, le manque d’information pour les allocataires est patent : les nouvelles règles induisant des baisses d’indemnisation, largement plus importantes que les quelques hausses, n’ont pas fait l’objet de courriers de Pôle Emploi aux demandeurs déjà inscrits.

Nous ne serons pas surpris si une vague d’erreurs de calculs et donc d’indûs se profile dans les prochaines semaines. 

La Cgt continue de demander des droits réellement nouveaux pour tous les demandeurs d’emploi et des négociations loyales : c’est pourquoi elle a assigné les signataires de l’accord du 22 mars, dont est issue la convention, au Tribunal de Grande Instance de Paris. La juge du TGI à l’issue de l’audience du 30 septembre a annoncé un délibéré le 18 novembre 2014.

Nous attendons de connaître la date d’audience pour le recours en Conseil d’Etat contre l’agrément de la Convention par le ministre du Travail.

Intermittents du spectacle, intérimaires, travailleurs précaires manifestent ce mercredi 1er octobre pour une autre réforme de l’assurance chômage sur la base de droits réellement meilleurs et pour une véritable sécurité sociale professionnelle.

L’ensemble de la protection sociale, que ce soit le droit à l’assurance chômage ou le droit à la sécurité sociale, est un enjeu majeur qui concerne tous les salariés : c’est pourquoi la Cgt appelle à une journée d’action partout en France le 16 octobre, premier jour du débat parlementaire sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) !

Montreuil, le 1er oct.14

16 octobre - rassemblements et manifestations en région

  • AUDE : Carcassonne 11h devant la CPAM - Narbonne 11h Médiathèque 
  • HERAULT : Montpellier 14h30 au Peyrou
  • GARD : Nimes 17h 
  • LOZERE : Mende 17h30 Place Urbain V
  • P/O : Perpignan 10h30 rassemblement devant la CPAM/URSSAF et défilé ensuite.
 
 

EMPLOI, ASSURANCE CHÔMAGE, PROTECTION SOCIALE : POUR UNE AUTRE POLITIQUE ET DES DROITS NOUVEAUX, LE COMBAT CONTINUE !

Ce mercredi 1er octobre est entré en vigueur la suite des dispositions prévues par la convention Unedic du 14 mai 2014 issue de l’accord déloyal du 22 mars.

Les droits rechargeables qui auraient pu être des droits nouveaux se révèlent un piège en raison du calcul retenu :

- pour tous les travailleurs précaires, ce sera la course aux petits boulots sous peine de voir leurs allocations baisser de trois jours en moyenne ;

- pour les artistes et les techniciens du spectacle qui auront des droits ouverts auparavant au régime général, le fait de travailler 150 heures « rechargera » d’autant les droits dans le régime d’origine. Ainsi l’artiste ou le technicien ne pourront pas atteindre les 507 heures dans les annexes 8 et 10 : un frein à l’entrée pour les primo-arrivants, ceux qui feront de la formation, ou tous ceux qui auront voulu ou dû travailler dans un autre secteur !

Lire la suite...

 
Mouvement UnitaireLanguedoc-Roussillon
contre l'accord sur l'assurance chômage du 22 mars
 
 
Le mouvement unitaire Languedoc-Roussillon contre l’accord Unedic du 22 mars 2014 réuni en Assemblée Générale mercredi 1er octobre 2014 exige :
  • Que jeudi 2 octobre 2014  lors de la réunion plénière avec « les trois sages » soit établi un véritable calendrier et qu’il soit respecté
  • Que pour étayer le travail de cette concertation l’Unedic  fournisse l’ensemble  des chiffres  à tous les participants
  • Que les propositions du comité de suivi soient enfin examinées et prises en compte avant la fin de cette concertation.
Par ailleurs, nous alertons le Ministère de la Culture sur les conséquences néfastes,  liées à l’accord du 22 mars 2014 en matière professionnelle et sociale  quant au développement de sa politique artistique et culturelle.

Montpellier, le 1er oct.14

 
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